Thursday 22 November 2012

Bangkok

Arrivés à l'aéroport de Bangkok, on mange rapidement au Subways et on prend un skytrain en direction de notre hostel. Propres et rapides, en 20 minutes on atteint notre station.

On marche jusqu'à l'hostel "We Bangkok" pour se faire dire que c'est plein, et on se fait diriger à un autre à 5 minutes de marche.

Le 2em est un peu plus cher mais beaucoup plus propre. En fait, c'est le plus propre et organisé que j'ai vu depuis le début de mon voyage. On dépose nos sacs, on jase un peu. Anthony reconnait un gars qu'il avait rencontré en chine il y a 1 mois de ça.

Je prend une douche avec de l'eau chaude, un luxe! Pendant que je me brosse les dents et peigne la barbe mon voisin de lavabo me demande si je sors ce soir.
"Why not! I'm sick of hostel lounges"
"Awesome, we're 4-5 and we're going to the markets to drink, we're leaving in 15"
"Okay I'll see with my friends!"

Ça nous prend 20 minutes sortir de notre chambre, et un autre 30 pour se décider. Il est 12h30 quand on embarque dans le taxi rose.

Les markets c'est un genre de marché aux puces, mais vu l'heure, les marchands sont en train de ranger leurs biens. Il n'y a que des touristes qui collent, bière à la main. On quitte le trottoir pour s'enfoncer dans le marché, installé entre 2 rangées de grands buildings.

En marchant et comprennant pas trop où le monde achètent leur bière et pourquoi ils voudraient boire ici, une porte s'ouvre à ma droite et j'entrevois des danseuses sur un stage. "Ah..."

On trouve un mini-club dans un coin de building où des blancs de 40+ années dansent comme des fous autour de jeunes asiatiques. On s'arrête pour boire des bières à 170 bhats au lieu de 50 comme à l'auberge.

Plusieurs très belles filles, des touristes défoncés, quelques ladyboys facilent à démasquer. Gangnam style est mixé avec Sexy and I know it. Une thaï délicieuse me fait un sourire charmeur en dansant, puis embrasse le gars qui lui paye son alcool. Anthony se fait pogner les fesses par une blanche tattouée de partout.

On se promène un peu plus après nos 2 bières. Même à l'autre bout du monde je suis toujours pas capable de lacher mon fou en dansant.

On décide de rentrer dans un stripclub. Des banquettes le long des murs. Un groupe de japonais beaucoup trop souls observent les filles qui dansent sur un mince stage au centre de la pièce, derrière le bar. Un groupe d'américains dansent avec des danseuses à leur banquette, et vont carrément les chercher sur le stage en riant.

On est les plus jeunes du bar, d'au moins 10 ans.

Catherine m'encourage à me gâter d'une danse. Elle le sait pas mais moi, les danseuses, ça a jamais été mon fort. Je ressort toujours de là avec une soif de plaisirs charnels frustrante.

J'observe la dizaine de danseuses. Il y en a une vraiment sexy, elle danse bien. Corps de pornstar. Je lui fait un signe, elle me sourit. J'ai aucune idée comment ça marche et je veux pas aller la chercher sur le stage. Je suis pas assez soul...

Un américain s'en empare. Sentiment de dégoût. Bon, suivante... Une autre à gauche se déhanche. C'est elle qui a le plus de fesses. Elle se retourne jamais. Je suis sur le point de juste montrer un billet de 500 bhats, qui devrait m'acheter un moment dans une pièce tout seule avec elle.

Tout d'un coup la musique change, toutes les danseuses descendent du bar et sont remplacées par de nouvelles...

Je pense que la plus vieille a 15 ans, max.

Une grosse asiatique en complet les encourage à danser. Je pense que c'est leur proxénète. Elle fait jouer Gangma style ou che pas quoi pour les laisser s'amuser, et essaye de m'embrasser.

Je suis un peu sous le choc, surtout que les spots de lumières reflettent sur leurs broches. Elles rient, elles ont du fun.

On se lève et on quitte, tant mieux car la bière coute beaucoup trop chère. Une pute ladyboy accoste les blancs qui ont l'air riche. Elle porte une robe serrée rose ouverte dans le dos qui dévoile un énorme tattoo. Elle est belle mais ça parait un peu qu'elle était un homme une fois.

On prend un taxi qui nous avoue après 10 minutes qu'il sait pas il est où, notre hostel. On est sur une rue parallelle. On tente de traverser à travers des ruelles sombres, sous la vigile d'une lampe qui clignotte tout croche.

Des rats gros comme des chihuahuas croisent notre chemin furtivement.

On trouve notre hostel et on se couche.

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