Wednesday 9 January 2013

Rabbit Island

J'ai laissé Kep derrière moi avant-hier, avec un sourire et Sipokazi qui est venue me voir.

On arrive à Rabbit Island après une petite promenade en bateau de 20 minutes. On saute de l'embarquation verte et rouge pour tomber dans quelques pouces d'eau et un sable fin.

On se loue une des petites huttes en bambou qui jonchent la plage. Un matelas et un filet à moustiques, et une ampoule qui me fonctionne que de 19h à 23h sont les seules décorations. On dépose nos sacs et on se jette à la mer. Le ciel est grix et une petite brise rend l'air un peu plus frisquet, mais l'eau est chaude.

Je nage aisément vers le profond. C'est facile car c'est si salé que je peux flotter sans le moindre effort, mais les vagues me rendent la tâchent un peu plus hardue. Après quelques tasses d'eau salée dans l'fond du gosier, je retourne à la berge pour un banana fruit shake.

Rabbit Island est habitée et exploitée par quelques familles qui y ont construits huttes et cuisines. Les visiteurs mangent sur des tables de bois, sous le soleil ou les arbres. Des chiens jouent ensemblent, des chats miaulent pour les restants, et la volaille se promène allègrement jusqu'à l'heure de leur exécution cullénaire (miam).

Ma visite me parle beaucoup de sa famille (7 frêres et soeurs) et il semble plutôt qu'elle réfléchit à voix haute. J'écoute patiement pour aussi longtemps que je peux, mais elle ne connait pas très bien mon temps de concentration limité qui a frustré plus qu'un prof.

Quand un bateau reste prit dans le sable et le conducteur n'est pas capable de le libérer je suis que trop content d'aller l'aider à pousser.

C'est l'effort physique le plus intense que j'ai fait depuis mon départ. Mon épaule gauche me le signale avec des élancements de douleur. Je reste dans l'eau un peu le temps de relaxer le muscle.

On décide d'aller explorer un peu la côte en marchant sur les rochers qui la jonchent, ce que j'ai toujours aimé faire. Ma mère nous amenait souvent aux chutes montmorency où je me croyais invincible, jusqu'à ce que je m'écorche les genoux après être glissé. Le temps gris et les rochers trempes m'aident à imaginer le chapitre je le lisait ce matin. "What is dead may never die!"

Le soir, petit souper tranquille à manger les crevettes pêchées le matin même. Simone la cambodgienne semble être celle en charge. Elle se promène avec un fusil à l'eau et prend les commandes des clients en rigolant. Tout le monde fixe Sipokazi, c'est à croire qu'ils ne voient que des blancs en asie... Simone joue avec ses cheveux bridés et lui touche même les seins, avant de lui montrer la danse classique khmer et de la chatouiller.

Une nuit très tranquille mais malgré tout je n'ai fait que transpirer. Il fait chaud dans les petites huttes, et il n'y a pas de ventilateurs. Le bruit des vagues est ma berceuse préférée par contre, et je sombre rapidement dans un sommeil comfortable.

Je me réveille tranquillement le lendemain, satisfait d'avoir finalement décroché de facebook pour 24 heures. Je suis accro, c'est clair. Je déjeune en flattant un chat et Sipokazi m'annonce qu'elle s'en va déjà car il n'y a pas grand chose à faire ici. Je l'aide à monter le bateau et lui envoi un au revoir de la main, et m'enlarve dans un hamac pour lire mon livre pendant de nombreuses heures, la conscience finalement tranquille.

La seule distraction est un bateau remplit de jeunes touristes khmer qui vont rapidement rigoler dans l'eau malgré la température grise. Même les moines avec leurs toges oranges sont de la partie. Je vais nager un peu et jase avec un jeune cambodgien.

Pendant que je soupe, riz frit et poulet, restants pour les chats, je demande à Simone s je pourrais apprendre à pêcher le crabe avec les locaux. "Up to youuuu" est sa réponse, mais c'est sa réponse pour presque tout. Je peux avoir une bière? Tu crois que le soleil va sortir? Up to youuuuu!

Ma soirée se termine bientot. J'ai lu une centaines de pages de livre à la lumière de ma lampe frontale. Je fini tranquillement une bière assis sur une chaise longue en bois sur le bord de la mer, les étoiles cachées derrières les nuages. J'écoute un assortiment de chansons de Lucero les plus relax, les écouteurs seulement sur l'oreille droite pour entendre le son des vagues.

Au loin, les lumières jaunes de Kep se mêlent au clignotement de lampes rouges accrochées aux bateaux de pêcheurs et transports qui flottent le long de rives lointaines.

Les chiens de l'île viennent de terminer une chorale de hurlements qui donnent la chair de poule.

J'ai pas vraiment envi de partir demain, alors je crois bien rester une nuit de plus. Après tout, c'est rare que je me fait des journées à 15$ aussi agréables.

"I'm better for every day I'm gone" - Tim Barry

2 comments:

  1. If you decide to write about someone the least you can do is tell the truth, or just don't write when just assuming. And you write about me in French so that I won't understand. That's jus very low. On top of that you talk abt stuff that I told you inconfidence. I can't believe I actually thought you were the most genuine and honest person I know. And I trusted you. What kind of a person brags about breaking someone's heart, especially when you were the one who wanted this...?
    News flash, you did not break my heart. It takes way more than what you did to break me. But it's ok, of it makes you good about yourself go ahead and gloat.

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  2. We talked to each other about our families, if I was boring you. You should have told me to stop not make fun of me on your blog.

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