Thursday 29 November 2012

Koh Tao - Bangkok - Ayuthaya

Belle soirée pour dire bubye, buverie au "bar next door" (un barman s'est chicané avec son boss et a décidé d'ouvrir son propre bar à côté pour le faire chier) et photo de famille sur la plage. Le couple se sont gâtés un skinny-dip au clair de lune.

Le lendemain matin la tête dans l'cul j'me lève pour déjeuner avec Dam et Marc. Le groupe commence à split. Je réalise que mon pied me fait pu mal. Il pleut toujours, du coup je réserve mon bateau pour sortir de Koh Tao le lendemain.

Ma dernière journée fût composée de bouffe, une escale au Rasta Bar, et une visite à la plage plus "party" un peu au nord. Fire dancers, un bucket de rum n coke, un caca in extremis dans une toilette random. Mon cul est en feu du plat de la veille, Wild Boar on rice, j'en ai pleuré tellement c'était épicé.

Le soir je me rase le crâne et trimme la barbe avec le rasoir d'Anthony (oui il se rase les bawls avec, mais j'ai pas le choix) et me couche dans ma chambre qui pue la moisissure une dernière fois.

Dernier matin sur Koh Tao, il pleut encore. Une crêpe banane-chocolat et un café, une dernière jasette avec Anthony. Il arrête de pleuvoir miraculeusement le moment que je me lève pour partir.

La ride de bateau se fait en douce malgré la mer agitée. Autour de moi c'est plein de gens lendemain de veille, sac de vomi aux lèvres. Pieds tendres!

Dans le dernier cours de plongée de Cat un mec a eu le mal de mer. Il a vomi sous l'eau, dans son truc respiratoir. Il l'a fait évacué et des poissons sont venus manger le vomi. Cette anecdote est pour toi, Mamone.

Après le bateau, 8 heures d'autobus. Je rencontre Kosta, un australien qui a un peu trop le même style que moi. Il termine 6 mois de voyage, Bangkok est son dernier stop. On se promet une bière à Sydney dans 3 mois. Par la fenêtre la nuit s'étale, et des lanternes volantes tapissent le ciel: c'est la pleine lune. J'écris des paroles de chansons, un genre de message à moi-même et c'est direct en sacramant.

En débarquant de l'autobus il saute dans un taxi. Je sais pas quoi faire. Je vois un tattoué avec une carte et lui demande où il s'en va.

Je décide de le suivre jusqu'au Rainbow Hostel et on décide impromptue de partager une chambre double. On réalise très vite que c'est en fait une chambre minuscule avec un lit double comme seul meuble.

Le fou rire s'empare de nous. Ce qu'on fait pour sauver 3$... On décide de se souler pour que ca passe mieux. On va se promener dans un marché où j'achète l'essentiel cliché de camisole cheap décorée du logo d'une bière cheap locale. Mon meilleur marchandage à date.

On arrête boire une bière dans un resto-bar. La réceptionniste est la plus belle Thaï jamais vu. Elle me donne de l'oeil mais je suis pas mal sur que c'est dans sa description de tâches et je mord pas.

Dans le common room de notre hostel ils ont un 2 pour 1 sur la Tiger Beer, et on s'y adonne comme des pros. Après 3 bières chaques on rencontre 4 Vancouveriens et on retourne au marché. Je me rappelle pu la fin.

Le lendemain, quel lendemain de veille incroyable. Il fait chaud, ca pu, les chauffeurs de Tuk-Tuk m'agrèssent. Un gatorade viendra à bout de mes déboires. Il est temps de partir. Cameron a l'air triste de me voir partir. On a bien rigolés ensemble. On se promet une bière à Sydney dans 3 mois.

Ptite ride de Tuk-Tuk jusqu'à la station de train. Il y a une section réservée pour les moines, donc je me place le plus prêt possible. Je m'imagine dans une toge orange, à vivre de la générosité des gens. "The traveling Monk", ca sonne bin en crisse.

Dans l'autobus une madame me pique une jasette completement en Thaï, même après lui dire que je parle pas sa langue. Elle m'indique le bon arrêt pour Ayuthaya.

Ancienne capitale de l'empire Siam pour 450 ans, elle habrite des châteaux, monastères, et chiens galleux. Il est 6h30 pm.

À Tony's Place je me goinfre et jase avec des voyageurs qui veulent aller à Koh Tao. Une très belle Netherlander me demande si je connais un bon Hostel à Chiang Mai. Vers les 9 heures je décide d'aller marcher et tombe sur un mini bar où un cover band Thaï tout vêtu de noir se donne.

I still miss you babe, and I don't wanna miss a thaaaaang...

Je les écoute au complet en buvant une bière et chantant. Après leur set ils sont heureux de venir me jaser. Le surnom du chanteur est "cinq" en Thaï car il est le cinquième de sa famille. Il sourit sans cesse. Son rêve est de voyager le monde mais il n'a pas l'argent.

Le surnom du batteur est "Bass", même si il n'en a jamais joué...

Je jase avec un Finlandais. Quand je lui montre ma beltbuckle des Habs il me dit: "Patrick Royyy, Saku Koivu. Yesss"

Je jase avec des russes ivres, la fille fond quand elle entend mon nom. " i looooove french people". Ils partent sans payer leur bière.

Il est 1am. J'entend quelqu'un chanter Folsom Prison Blues à la guitare sèche. Mon budget me permet une dernière bière.

J'ai envi d'une québécoise.







Tuesday 27 November 2012

Petits moments

En autre chronologique (genre):

Voir des fermiers tirer leur boeuf dans leur champ, de l'eau jusqu'au genoux.

Réaliser que hausser les sourcils veut dire bonjour en Filipino. Le faire à tout le monde, et recevoir des sourires en retour.

Se promener en scooter dans des villages de huttes.

Assis dans le sable, regarder un feu de feuilles de palmier sur une mini-île digne de la plus belle carte postale, pendant que Don't Worry Be Happy joue sur un haut-parleur. 3 enfants dansent avec des branches en feu en chantant et tout le monde rient.

Rigoler avec les locaux.

Jouer avec des enfants que trop heureux de te voir.

Arriver à bon port après 2 jours perdus sur des îles.

Voir un homme d'environs 70 ans s'approcher lentement de Moi. De sa câne il pointe ma jambe. "Tattoo", en me faisant signe de lui montrer ma jambe. Il scrute le dessin de ma jambe gauche pour finalement dire "good nice" et repart.

S'échouer dans un gros lit pour dormir comme il le faut.

Se faire tattouer au bamboo.

Boire des grosses bières cheap dans l'océan avec ses chums.

Finalement parler à la petite allemande ahurissante qui s'en va dans 1 heure, et rigoler comme des vieux amis. Longs cheveux bruns, yeux bleus comme l'eau de glacier, un sourire ravageur et des fossettes... Damn.

Quand se raser la tête et trimmer la barbe devient un petit luxe, et non une routine.

Manger sur une terasse couverte pendant qu'il pleut "su' un temps", et voir une centaine de grenouilles traverser la rue 4/-5 à la fois.

Voir son couple d'amis dormir en cuiller alors qu'ils s'étaient chicaner la veille.

Marcher sur une rue de sable alors qu'un homme joue de la guitare superbement.

Monday 26 November 2012

Koh Tao jour 3 & 4

Je me réveille vers les 6am mais décide de rester échoué dans mon lit jusqu'à 10h. Mes amis sont à leurs cours de plongée mais moi j'ai décidé de dépenser dans un tattoo. J'ai toujours rêvé d'un dragon asiatique mais me sentais tricheur de le faire ailleurs qu'en asie.

J'adore l'océan par contre. Je me promet donc de revenir un jour faire mon cours de plongée ici, et de retourner aux Philippines car je n'ai pas vu le nord avec les géants rice paddys.

Je me lève et marche les petites ruelles de sable jonchées de nids de poules innondés vers la "grand rue", celle en ciment avec les speed bumps pour faire ralentir les touristes qui se louent des motos. Des restos, buanderies, magasins, cliniques servent de murs.

Après un petit déjeuner je vais au tattoo shop où mon artiste termine le dessins de mon tattoo. Il ne laisse pas parraître grande expression, mais sa soeur est vraiment fière du résultat. Après tout, c'est pas un signe astrologique en Thaï ou le nom de ma mère; c'est un dragon naga à 3 têtes, sortit de leur mythologie.

C'est un petit détail que j'aime apporter à mes derniers tattoos: je m'assure que l'encreur a autant envi de le faire que moi, et l'attention aux détails est accrue, je crois.

On négocie le prix et on s'y met. Je suis couché sur une chaise confo comme on a à Montréal, recouverte d'une couverte Bob Marley. Les 2 premières heures sont moins douloureuses que je le croyais, moins qu'à la machine. Peut-être à cause que c'est sur mon épaule et non sur une jambe ou l'intérieur de bras comme à l'habitude.

Après 3 heures le tattoueur me demande dans un anglais cassé combien de temps je compte rester sur l'île.
"3 days, why?"
"We finish tomorow ok?"
"Yeah no problems"
"Thank you"

Il me nettoie et se lève en massant son épaule. Vrai que sa position avait l'air moins que comfortable.

Déjà très satisfait du résultat. On termine la soirée en soupant et jasant entre amis et 3 français rencontrés au cours de plongée.

Le jour suivant fût une répetition du précédent, sauf avec beaucoup, énormément de pluie. Un québécois rencontré au hazard nous dit qu'il devrait pleuvoir toute la semaine.

On termine mon tattoo. La soeur rit de moi, me demande si je suis tombé endormit, car je suis resté immobile tout le long. 3 heures de plus il a fallu. Ils prennent mon tattoo en photo, toujours un signe que le tattoueur est satisfait de son travail, selon moi.

Je suis à l'autre bout du monde avec 4 amis, mais je commence à rechercher la solitude comme j'avais développé l'habitude à Montréal. Je m'enferme dans ma chambre pour lire au lieu de jaser de rien... Je me dit qu'il est temps de partir bientôt. Les moments les plus forts à mes yeux depuis mon départ sont quand j'étais complètement seul et perdu, laissé à moi-même et mes pensées.

Mais bon, Damien et Marc partent demain. On va faire la fête une dernière fois. je commence à scruter mon Lonely Planet pour des sensations fortes en direction de Bangkok et ensuite le Cambodge.

Je termine ces lignes sur mon bol de toilette. Mon estomac n'aime pas la bouffe Thaï autant que moi, non plus leurs bières cheap hehehe.

Saturday 24 November 2012

Koh Tao day 2

Waking up in Koh Tao at 8am instead of 6 told me I was finally getting out of my workshop-shift lifestyle from back home.

A swish of warm water from my bottle of water, and a flashback from last night... Marc took me one block out of the main street -pretty much in the jungle - where we listened to the loudest bullfrog concert ever witnessed by humans.

I decide to walk a little bit instead of eating breakfast at my hotel, and come accross a litke french bakery, with wi-fi, espensive poutine, and Anthony chilling.

A little check-up on facebook, messagrs from my worried parents warning me about High Bar.

After the breakfast I cross the street to the bamboo tattoo place and talk about what I am looking for as my next ink. Two heavily-tattooes brothers work the shop and their sister works the reception, with her joyful kid and a sweet pitbull greeting us.

After we decide on the subject, the style and the place, she tells me that the brother to tattoo me is not present so she asks me to come back the next day, not too early. I play with the kid a little bit and take my leave.

Me and Anthony decide to go snorkeling by ourselves near our beach. Crabs walk the rocks, sea cucumbers populate the seafloor, and small fish abound.

We saw some cool ones though, a school of maybe 20 blue and yellow fish eating frantically. I also spotted a hermit crab as big as a pineapple and managed to get some cool pictures with Anthony's underwater camera.

After maybe 30 minutes of swimming and diving I got pretty tired and climbed on a rock to rest. Climbing down I sled and cut the bottom of my foot on a shell or coral.

I walked back to our resort and asked the dive shop for their first-aid kit. I cleaned the cut thoroughly, applied some polysporin, put some plasters on the cut and taped everything with some ribbons I brought exaclty for that.

Going back to my room I meet Rachel, an adopted chinese girl that grew up on Rhode Island. She's 29, been traveling for 2 years, and knows all the tricks. We share a meal and chat.

She later leaves for High Bar and I join my gang, they are all tired from their dives. We write a song on the ukulele while laughin our asses off and all go back to bed.

Thursday 22 November 2012

De Bangkok à Koh Tao

Le lendemain on déjeune et décide d'aller dans un gros centre d'achats où à l'intérieur c'est jonché de petits marchés. Il est possible de marchander et les commercants ont tous unr calculatrice à la caisse.

Je trouve un espèce de sac en tissue qui va me servir de sac à dos, je fais honte à mes amis avec mes sacs d'épicerie. J'y trouve aussi un maillot de bain pas cher, le miens à déchiré au niveau du cadeau de famille.

Vers les 4h à notre hostel un taxi nous ramasse et nous amène à un autre hostel où nous prendrons un autobus en direction de Koh Tao.

Un petit hostel très sympa et pas très cher dans une ruelle style avenue prince-arthur, version Thaïlande: de petits restos, des magasins de tissues, des places de massages, cours de boxe Thaï. J'y trouve un Lonely Planet pas très cher dans un magasin où la dame achète les livres de voyageurs et les revend.

Notre autobus "vip" est un autobus à 2 étages, des mangas de filles en habits d'écolière peints au airbrush sur les côtés. Nous y passeront au moins 8 heures. C'est rempli de jeunes voyageur s de partout et ça sent le swing, les pieds, le pti canard à la patte cassée.

Durant une halte routière pour manger j'urine dans une toilette douteuse. Sur le mur devant mes yeux sont collés de centaines de petit collants de toutes les couleurs qui nous font office de tickets. Un frisson me grimpe la colonne... Tellement d'aventures!

On arrive à notre port vers les 3am. Un building de base, à l'extérieur des vieux bancs d'auto sont montés sur des vieux pneus. On se mange des nouilles et on se boit des grosses bières cheap.

Autour de nous le monde boient, dorment, jasent d'itinéraire, jouent de la guitare. Je joue avec 2 chiens et regarde le levé de soleil. J'écris mon plus beau blog à date mais le perd à cause de problèmes techniques.

Vers 6am on embarque dans notre bateau. Un groupe de Brits continuent de boire sur le bateau. Un gars dors sur un banc, son chat évaché sur son ventre.

Après quelques heures on apperçoit enfin Koh Tao, unr île jonchée de petits hôtels et montagnes. On retrouve Marc et Damien, on loue nos chambres (bon deal!), on s'ouvre une grosse bière et on va rire dans l'océan.

Je décide de ne pas faire mes cours de plongée, ca équivaut à 2 semaines de voyage pour moi.

Le soir on grimpe une cote tellement à pique pour se rendre au "High Bar" où on a une vue superbe sur la "Shark Bay" et ils vendent des joints, des shakes au champignons magiques, de la bière et de la nourriture.

2 heures plus tard, beaucoup trop gelés, on redescend la pente et on va se coucher. Je fini le 1er tome de Game of Thrones et réfléchit à ma journée de demain.

Bangkok

Arrivés à l'aéroport de Bangkok, on mange rapidement au Subways et on prend un skytrain en direction de notre hostel. Propres et rapides, en 20 minutes on atteint notre station.

On marche jusqu'à l'hostel "We Bangkok" pour se faire dire que c'est plein, et on se fait diriger à un autre à 5 minutes de marche.

Le 2em est un peu plus cher mais beaucoup plus propre. En fait, c'est le plus propre et organisé que j'ai vu depuis le début de mon voyage. On dépose nos sacs, on jase un peu. Anthony reconnait un gars qu'il avait rencontré en chine il y a 1 mois de ça.

Je prend une douche avec de l'eau chaude, un luxe! Pendant que je me brosse les dents et peigne la barbe mon voisin de lavabo me demande si je sors ce soir.
"Why not! I'm sick of hostel lounges"
"Awesome, we're 4-5 and we're going to the markets to drink, we're leaving in 15"
"Okay I'll see with my friends!"

Ça nous prend 20 minutes sortir de notre chambre, et un autre 30 pour se décider. Il est 12h30 quand on embarque dans le taxi rose.

Les markets c'est un genre de marché aux puces, mais vu l'heure, les marchands sont en train de ranger leurs biens. Il n'y a que des touristes qui collent, bière à la main. On quitte le trottoir pour s'enfoncer dans le marché, installé entre 2 rangées de grands buildings.

En marchant et comprennant pas trop où le monde achètent leur bière et pourquoi ils voudraient boire ici, une porte s'ouvre à ma droite et j'entrevois des danseuses sur un stage. "Ah..."

On trouve un mini-club dans un coin de building où des blancs de 40+ années dansent comme des fous autour de jeunes asiatiques. On s'arrête pour boire des bières à 170 bhats au lieu de 50 comme à l'auberge.

Plusieurs très belles filles, des touristes défoncés, quelques ladyboys facilent à démasquer. Gangnam style est mixé avec Sexy and I know it. Une thaï délicieuse me fait un sourire charmeur en dansant, puis embrasse le gars qui lui paye son alcool. Anthony se fait pogner les fesses par une blanche tattouée de partout.

On se promène un peu plus après nos 2 bières. Même à l'autre bout du monde je suis toujours pas capable de lacher mon fou en dansant.

On décide de rentrer dans un stripclub. Des banquettes le long des murs. Un groupe de japonais beaucoup trop souls observent les filles qui dansent sur un mince stage au centre de la pièce, derrière le bar. Un groupe d'américains dansent avec des danseuses à leur banquette, et vont carrément les chercher sur le stage en riant.

On est les plus jeunes du bar, d'au moins 10 ans.

Catherine m'encourage à me gâter d'une danse. Elle le sait pas mais moi, les danseuses, ça a jamais été mon fort. Je ressort toujours de là avec une soif de plaisirs charnels frustrante.

J'observe la dizaine de danseuses. Il y en a une vraiment sexy, elle danse bien. Corps de pornstar. Je lui fait un signe, elle me sourit. J'ai aucune idée comment ça marche et je veux pas aller la chercher sur le stage. Je suis pas assez soul...

Un américain s'en empare. Sentiment de dégoût. Bon, suivante... Une autre à gauche se déhanche. C'est elle qui a le plus de fesses. Elle se retourne jamais. Je suis sur le point de juste montrer un billet de 500 bhats, qui devrait m'acheter un moment dans une pièce tout seule avec elle.

Tout d'un coup la musique change, toutes les danseuses descendent du bar et sont remplacées par de nouvelles...

Je pense que la plus vieille a 15 ans, max.

Une grosse asiatique en complet les encourage à danser. Je pense que c'est leur proxénète. Elle fait jouer Gangma style ou che pas quoi pour les laisser s'amuser, et essaye de m'embrasser.

Je suis un peu sous le choc, surtout que les spots de lumières reflettent sur leurs broches. Elles rient, elles ont du fun.

On se lève et on quitte, tant mieux car la bière coute beaucoup trop chère. Une pute ladyboy accoste les blancs qui ont l'air riche. Elle porte une robe serrée rose ouverte dans le dos qui dévoile un énorme tattoo. Elle est belle mais ça parait un peu qu'elle était un homme une fois.

On prend un taxi qui nous avoue après 10 minutes qu'il sait pas il est où, notre hostel. On est sur une rue parallelle. On tente de traverser à travers des ruelles sombres, sous la vigile d'une lampe qui clignotte tout croche.

Des rats gros comme des chihuahuas croisent notre chemin furtivement.

On trouve notre hostel et on se couche.

Tuesday 20 November 2012

Manila

It gets dark at around 6 here, so when I land at the Manila airport it feels like it's later than it really is.

I exit the airport and get in line for a cab. A metered one, my friend had specified: the airport taxis charge you in advance. They paid 300+ pesos while I paid 150, and I still got screwed.

The ride to the Manila International Youth Hostel gave me a first, real feel of the city. Dark streets, shady people, crazy traffic. The taxi driver was laughing the whole time, stopping at luxurious hotels and telling me I should stay there. He was getting on my nerves...

I get to the hostel, surrounded by cement walls. The small white building looks like an old bunker. My friends are waiting for me in the "lobby", a small room with a reception desk, a table and some computers. It's hot, clamy, sticky. 7pm, and I'm hungry.

I decide to go grab a bite and Anthony offers to come with me. It's only a 5 minute walk but it should be enough to creep me out he says.

Picture china town. Not the Montreal one - the New York one. Now, triple the amount of people, all asian. But not the nice, respectful asian image you have in mind. Remove the taxi cabs and add bicycle and motor bikes, buses, and japanese vehicules. Imagine most of the people staring at you, and especially at your black friend. Half of them look like drug addicts, and a quarter more look like con artists.

We walk amongst them and ignore the shouts directed at us. They mostly want to sell us stuff. We get to a restaurant and are promptly swarmed by beggar kids, dirty little orphans that look 5 years old. "Mister! Where's my money! Pesos! Hey you, money!"

I eat in the restaurant rapidly, fried rice in a bowl, with a spoon and fork. The whole time I've been in the Philippines I rarely got a knife for some reason. The kids are banging on the glass doors.

We get out and we get swarmed again. Anthony succeeds in dodging them however, and I am left alone with them. They must be about 20 of them, completely surrounding me. I can't walk anymore, all I can do is hold my stuff in my pockets. They are pulling at my clothes and pushing each other.

At one point a kid in front of me grabs my wrist as if to pull it out of my pocket, where my wallet is. With my right hand that was holding my change I push the kid. Not hard, just a shove on the side of the head. He falls into the other kids and I finally see an opening.

I almost ran. I jumped over a big puddle of water and walked rapidly to where Anthony was waiting and we bolted out of there. Some kids were starting to follow us but we both screamed NO and kept walking.

We stop at a 7/11. They are everywhere in Manila, clean and somewhat cheap. We buy beers and go back to the hostel, where I feed a skinny black and white cat some scraps of meat from a panburger I bought on the way. He rubs against me affectionately and lets out the loudest meow I have ever heard.

Back at our place of residency I finally bring my bag to the dorms. 2 rows of cheap-looking bunk beds spread out before me, housing about 20 beds total. The linens give us the bugbed creeps.

We have our beers downstairs and decide to try to get some sleep.

Apart from the bedbug paranoia and the metal bars pressing against my back, the noise from the streets reach us: loud motors, honks, yells. Some guy keeps going to the women dorm windows and screams HELLOOOOOOOO every 2 minutes.

My headphones offer a sweet relief, and I start to slumber... Until an idiot walks in the dorm loudly, opens all the lights waking up everyone, and starts to prepare his bed. My bandana which was mostly used for my sweaty forehead was now tied around my eyes, and I fell asleep once again.

At 5 am we are woken up by 3 old filipino men talking loudly in the dorm room. They are sitting at a table AND ARGUING in the dorms. We hear stirs, groans. I almost tell them to go in the lobby to talk, but this is not my country.

Around 10am we managed to get to our bus terminal that was to take us to the Clark airport. While waiting I find a snack place, the workers there giggle as I approach. The least shy asks me where I'm from and upon my answer decides that she's moving to Canada. Another one asks me if I'm married and calls me a liar when I answer. Finally, the oldest one, around 30, stares me down. I start to feel uncomfortable. The first one says "she wants your number" and that gets her a slap behind the head and a laugh.

The food was not very good but the girls gave me a good laugh and looked sad when I told them I was already leaving Manila.

The bus ride was cheap and had available wi-fi, which kept us busy.

I slept for the whole plane ride and awoke in Thailand.

Cebu

I have just spent an hour writing about my last 2 days but due to some malfunction I lost my whole text and I don't feel like starting over.

Pretty uneventful. We hung out in a mall as big as the ones back home. People here whiten their skin with questionable products.

I haggled a Ukulele from 2000 pesos down to 1500 with strings and a travel case included but later learned that it was not worth more than 800 at best.

We watched the GSP fight in the mess hall of our hostel, showered, drank more rum, and learned tetris on the ukulele.

I am in the cebu airport waiting for my flight to Manila. Tomorow I am leaving this amazing land... For Thailand.

Saturday 17 November 2012

Malapascua

Après avoir dîné avec mes 2 compagnons, mon corps sort de "Travel Mode" et active son "Chilling Mode", et se rapelle qu'il n'a presque pas bu d'eau depuis 2 jours, et surtout, fait 0 caca.

Je me retire poliment à ma chambre, première fois que je dors dans une pièce toute à moi depuis que je suis parti.

D'ici la fin de la journée je vais avoir fait 4 très beaux dépots.

L'île de Malapascua est très différente de ce que j'ai vu jusqu'à maintenant. Une plage blanche, de petits hotels et restaurants tout le long, avec un "promoter" agaçant qui nous demande 5 fois par jour si on veut faire de la plongée ou du snorkle.

Des vendeurs de requins taillés dans le bois, et des enfants qui vendent des colliers et bracelets, nous accostent souvent. Un matin je négocie 2 bracelets à une petite fille, 1 pour une amie et un pour mon frêre. Elle a un sourire incroyable et un vieux chandail troué, et je me dit que c'est pour le show.

Moi et Anthony engloutissèrent une dizaine de bières le 1er jour... Et la fatigue me rend un peu soul. Je dors très bien ce soir-là, dans un grand lit tout à moi, avec le son de la mer comme berceuse.

Ici la toilette est comme suit: un bol de toilette à gauche, un lavabo au mur au fond, une tête de douche à droite. Pisser dans le bol pendant qu'on a le jet d'eau dans le dos... Faire pipi dans la douche like a boss.

La 2e journée on me déménage dans une autre chambre et je réussis à négocier un prix avec le "promoter" qui va faite sacrer le proprio. Trop tard, j'ai signé!

Snorkeling cet avant-midi là aussi. C'était très sympa et je suis content d'avoir eu un bref intérêt pour les aquariums dans le passé, je connais un peu ce qui m'entoure.

Nager à travers un petit banc de poissons arc-en-ciel, plonger à quelques mètres de profondeur pour observer des anémones et se faire barrer le chemin par un poisson-clown défiant... Ce qui semble réellement sa famille habite l'anémone...

Se faire piquer constamment par des mini-jellyfish pas plus gros que des pellicules, mais qui font briller l'eau comme un clip de David Bowie. Voir des géants Puffer Fish, et leur nager après pour les faire gonfler, sans succès.

Je passerai en tout 4 nuits sur Malapascua, en profitant du fait que je dors dans une chambre à moi, ce qui ne risque pas d'arriver souvent. Je dors malgré tout pas très bien, trop d'insectes. Je suis debout à 6 tout les jours, pile, sans cadran.

On se promène dans le village derrière les hotels, qui est composé de maisons et bars empilés les uns sur les autres... Des fois seulement des ruelles pour se déplacer, des fois une rue de ciment pas pas plus grosse qu'une ruelle de Montréal, où des enfants trop jeunes pour l'école s'amusent avec des jeux simples, ou à fumer, ou à nous donner des tapes dans la main...

Les chiens sont plus dociles ici. Un maigrichon noir et blanc me suis chaque fois qu'il me voit, depuis le premier jour, la queue qui gigote et les mouches au cul. Il joue un peu avec moi, même si j'ai pas de bouffe.

Une bartender du nom de Cibi joue bien son jeu, et j'y tombe comme un débutant. Les serveuses sont pareilles partout dans le monde ont dirait... Sourire attachant, personnalitée menottante.

À part les promenades, on se baigne, on bois des bières, on mange, on se prend des banana shakes... Je jase avec un "Rambo", un "Mel! Like Mel Gibson!" Et autres personnages qui inévitablement essaient de me vendre un produit. Un tour de bateau, un cours de plongée, du weed.

Je trouve un petit "dep" dans une ruelle où l'ont vend du rum et du Coca pour en bas de 100 pesos, et donc les 2 dernières soirées on déguste cet alcool local sur la plage en se racontant les niaiseries des gars de Saint-Georges.

Le 17 on décide de quitter le matin pour Cebu, où nous avons un vol le 19 pour Manila, et ensuite Bangkok.

J'ai pas fait grand chose sur Malapascua, c'était cher et j'ai pas vraiment vu la vie des locaux, mais c'était beau comme tout et mes batteries sont rechargées à 110%.

Thursday 15 November 2012

Cebu, Malapascua

Je me réveille vers les 3am dans mon lit, un petit matelas qui me fait penser à un banc d'autobus scolaire. On bouge encore. J'écoute les gens autour de moi ronfler, et fini par reprendre mon étreinte avec Morphée.

5am, cette fois, le bateau n'est plus en mouvement. Je me lève tranquillement, personne dans la pièce n'a bougé. Je trouve ça plutôt sympa que la compagnie ait la décence de laisser les gens se lever à leur rhytme au lieu de nous expulser dehors.

Je me brosse les dents au dessus des rails et crache dans l'océan, met mon sac sur mon dos et me félicite d'avoir gardé le mini-oreiller qu'on me donna dans l'avion.

Le port de Cebu est le plus gros que j'ai vu dans ce pays. Encore, les chauffeurs de taxi competitionnent pour mon attention, et ils conduisent de vrai autos cette fois.

Un local vient me demander ce que je cherche. Breakfast food est tout ce qui me vient à l'esprit. Il me pointe vers un restaurant.
Ici, les batisses sont aussi grandes que les huttes, mais en béton ou en bois. Je suis 5'9 et j'ai des fois peur de me cogner au plafond.

Au resto, on m'accueille comme un roi. Il n'y a que 2 petites tables et des petits bancs blancs, ceux qu'on achète pour nos bords de piscine. La femme me sert un déjeuner local: 2 oeufs frits, une saucisse hotdog, et une énorme portion de riz. Je suis si affamé que je m'y lance comme un enragé. Je prend une pause pour essayer de nourir un chaton de quelques mois à peine, mais il n'aime pas les oeufs et j'ai déjà engloutit ma saucisse.

"My friend! Where are you from!" Un homme derrière moi me demande tout enthousiaste. Un garde de sécurité en uniforme qui boit l'équivalent d'une 10% ici, une Red Horse beer. À 5am.
"Canada"
"Ooooh Canada! My sister, she married an americano!"
"I see!"
"Why are you here my friend?"
"I am visiting"
"Do you like it here?"
"Beautiful land, delicious food, very nice people"
"Ooooou thank you my friend!"

On discute pendant un bon 30 minutes. Il me parle de Jésus brièvement mais je réussi à m'en sauver. Il me donne son numéro de cellulaire et son couriel, et je fais de même. Il me dit que si un jour j'ai besoin d'aide à Cebu, de l'appeller, et me montre son fusil.

On compare nos tattoos, puis il m'escorte à un taxi et prend le matricule du chauffeur en notes. À 6h30 je suis dans un autobus climatisé en route pour Maya, où un petit bateau m'amènera à Malapascua. Je veux regarder la ville de Cebu mais je m'endors et ne me réveille que 2 heures plus tard, dans une escale.

Ici j'y vois mon premier homme blanc depuis que je suis parti de Kermit resort. Il évite la conversation. Tant pis. Je constate que mis à part Jésus et les messages textes, un autre cadeau de l'homme blanc est le Coca-Cola. Il y en a partout.

Vers les 10 heures on arrive à Maya, après avoir passé devant un marché à ciel ouvert, et un domaine de riches composé d'une tour à condos de 7 étages et un terrain de golf, le tout flanqué d'un garde posté à une clotûre de métal et non de bambous.

On embarque dans une embarcation typique Filipino, un canöe avec des branches de bambou en arcs sur les côtés pour le stabiliser. Le blanc est un américain, il argumente avec le chauffeur sur le prix du transport. Un québécois d'environs 65 ans embarque, avec au bras une jeune Filipina. Je me rends compte rapidement que c'est en fait un ladyboy, je ne sais pas si son compagnon le sait, où si c'est ce qu'il aurait demandé.

L'eau bleue tropicale defile sous nos pieds alors qu'on se dirige vers l'île de Malapascua. Sable blanc, petits hotels de 1étage le long de la mini-plage. On m'accueille et on me dit que Anthony est parti en snorkle. L'hôte m'amène à l'hôtel d'Anthony où je me loue une chambre et négocie le prix un peu. Je décharge mes affaires, bois une bière au bar ouvert, et tout de suite après je suis finalement réunit avec Anthony et Catherine, touts souriants.

Wednesday 14 November 2012

De Siergo à Malapascua

I am woken up by the voice of Damien: "Lève-toi Étienne!"
I am on my feet in seconds. Quick look at the clock: 4am. Drink a little bit of water. Put the last of my things in my bag. Open the door, it's raining hard.

The taxi driver is here, all smiles. "Good morning!" I mumble a reply. He grabs my bag and tells me to follow him. I first run to the bar and steal a banana.

Get to the vehicule, a motorobike with a sidecar, a floor and seat built over, and a crude roof fashioned.

The night is an ebony fog. The rain, a warm, heavy shower that shows no signs of slowing down. The smell of gasoline invades my senses as we ride through the streets towards Dapa, where my ferry is.

I'm trying to ignore my hangover.

Get to the ferry, I only have a 500 pesos bill, so I get cheated out of 200 pesos by the driver. I do not thank him.

Buy my ticket, and get on the boat to Surigao. I will arrive there in 5 hours.

Sit on a bench by the rails, outside. Watch the sun rise and the people arrive.

5 am, we leave. I put on my earphones, play some Lucero. I think about my friends back home. I focus on the fact that in a month I will be doing most of my traveling alone. I lean down on the bench and fall asleep.

Wake up 2 hours later, still traveling. We arrive in Surigao at around 10am. A big city, compared to where I have been staying. The taxis are lined up for foreigners like me.

Again, it's a motorbike with a sidecar, but this time the roof is made of metal. I tell the driver I'm going to Cebu. "Yes, yes, Cebu, come!"

Move through tight streets, big enough for 2 small cars. We're inches away from taxis in front and behind. Cross streets without stopping. There's no street lights here, you just snake around other cars.

We leave the city. As we cross a tiny bridge on the side of the ocean, it starts raining again... Sideways. The driver gives me a shirt for me to hold up as a shield.

We start going up a steep hill. His bike stops in a curve. We will be stuck on the hill for 10 minutes as he swears and plays with wires and bolts. I am drenched. Cars and bikes pass by us slowly. It is my first "what the fuck is going on" moment.

Get to another ferry, leaving in 5 minutes. The driver overcharges me but I have no time to argue. Get on the boat, walk inside and get a cheap chicken soup, those where you just put hot water in.

The newspaper shows a picture of Harper with the president of the Philippines. A worker comes to chat with me.

An hour later, we dock at a new island. The port consists of one building and a gate, with one road turning into the jungle. I get a little nervous.

A worker points me to a bus I need to take. Smaller than a city bus, with no windows. I am lucky to get a seat.

We will be traveling on the road for 4 hours, going up and down mountains by the ocean, around towns and villages, stopping often to grab people on the road. We quickly get over-crowded.

In a curve on a hill we almost get in a head-on collision with a car that was going too fast. The girl next to me gasps loudly. 10 minutes later and she will still be holding her head. I start to ask her questions to change her mind, and it seems to work.

There's hutts scrambled everywhere along the road, and sometimes they become a pile of houses, and suddenly it's a town with a little store that sells text messages and rum.

I am happy to see that schools are always the nicest buildings. A yard in the middle, often with a basketball court and a garden so they learn about plants and farming. and classrooms lined around the yard.

We finally get to Sogood, at 3pm. I am very hungry. I need to get to Bato and no one seems to understand me. Finally a man tells me I just have to wait for the right bus.

I decide to leave the bus terminal to get some noodles and a bottle of water, and eat it at the bus terminal. The terminal is just several rows of plastic chairs in between two buildings, about 20 feet wide, with a small tv playing 101 dalmatians. The people laugh as they watch the movie.

As I am absantly eating my noodles I start walking towards the buses, when I notice one about to leave. It says Bato on a piece of paper in the window. I quickly dispose of my food and run to the bus as he is pulling away, and manage to get inside.

No seat this time. I am crunched between 3 women which I tower over, and am leaning over an old lady sitting on my left. I hold on to poles and switch hands often to conserve my strenght, I have no idea how long this bus ride will be. I am too stresses to realise how hungry I am.

After 30 minutes enough people get off for me to get a seat, but at the next stop an old lady comes in. I am the only one to offer her my seat. She gives me a warm smile and says "thank, thank".

I will be riding this bus or another 3 hours, and sometimes I feel like I am in those cheap old cartoons where the background would repeat itself several times: everything starts to look the same.

Finally arrive in Bato. A man on a bicycle with a sidecar that looks like a grocery store cart offers to take me to the ferry. I accept, i have no clue where it is and I am in the middle of a market.

I get to the office to buy my ticket. The young lady comes to the window, sees me, gasps and hides behind a paper taped to the window. I wait for a few seconds until she reappears.

"I am sorry sir, you are very handsome foreigner, I lost my breath. I need a minute!" As everyone in her office laughs, I give her a wink that makes her blush and tell her that she is very pretty too.

We flirt as I book my ticket, and she asks me if I have a wife or a girlfriend, and if I will be back in Bato.

"No, but I will be in Cebu for a few days"
"Cebu! Good for foreigners. Good bars. You get a lucky wife there"

I walk around the pier a little bit, and venture a few meters in the market to get chicken brochettes and rice at a stand. They are the best brochettes I have eaten in a long time. Across the street people are gambling on a "rolling rock" table, an old man keeps screaming "oh!" as regularly as a metronome.

A lady with her kids at the stand asks me where my wife is, and is surprised that I am single, and traveling alone. She asks me if I like FilipinAs, or FilipinOs. I confirm the former and she laughs, tells me to make Filipinas happy.

The sun sets, on the pier are speakers and a Filipino cover band is playing covers of american songs. "Wish you were here" starts, and as I lay down on a bench and watch children play, I think about a girl back home. I wonder if she's thinking of me. I feel far from home, but I like the feeling.

At 8 I finally get to board the next ferry, an overnight trip to Cebu. Bunkbeds are everywhere. I took the Tourist class, in an AC room, where my toes are freezing. I get in my bunkbed, spoon my bag, and promptly fall asleep.

Dernier jour à Siergo / combat de coqs

My last day in Siergo was spent relaxing. Constant, heavy rain made me decide to forego the 3 extra days I was considering to spend here, at Kermit.

I played with the kid a little since it was sunday and school was off, and read some of my Game of Thrones book.

At 3pm me and Sam decided to go check out the Coq fights.

The stadium and the ambiance was exactly the kind of local experience I was looking for.

You first walk in a cement courtyard. The front and back sides are covered by small crude roofs in the local fashion, with benches for people to sit. It is here that the rooster owners prepare their fighters.

They check them, see if they're alert, and prepare their talon blade. Tied backwards to one leg, a blade like the claw of a velociraptor is installed.

A group of onlookers watch the preparations, others smoke.

After a few minutes of me and Sam trying to figure out where the fights will be, people start moving towards a tiny entrance in a wall. A woman is there with a tiny wooden table. 20 pesos and a big purple stamp gets you in.

Inside, it is completely roofed. On the right are several levels of benches, and they circle an elevated, caged ring.

A microphoned voice greets us, amongst the chatter and laughter of the locals. We pick an elevated spot.

After a few minutes, the owners of the birds and a relative walk in with them, each a rooster in hand. Every fighting rooster has another bird held in front of them, and have to receive a few pecks to piss them off before the fight.

At the same time, the gambling begins. I won't pretend that I understood how it worked... Everyone is yelling at no one in particular and repeating the same word over and over again, which I later learned means "chicken".

3 fights take place. It is over in a matter of minutes. Feathers fly. Blood drips heavily from chicken carcasses, people smoke and yell.

After this people go back to the courtyard, where I am besieged by hunger. I decide to try the fish chips for 1 peso, and some sweetened bread that reminds me of funnel cakes. The old woman says "dunkin donut" as she hands me one.

Julie comes by. She is half-swiss and half-filipino, and by far the prettiest girl I have seen in this country. She smiles at us and comes to talk to us, telling us to bet on her rooster, she and her husband trained it. I decide to put 50 pesos on him.

Going back to the stadium for another round. Julie's rooster fight ends up in a tie: both coqs stabbed themselves and became locked in, and died like that.

A little later, back at the resort, Rasta is there, relaxing. A friend of Captain and Babal, he makes a living being a liaison between contractors and foreigners who open businesses on the island, mostly resorts.

He starts to explain that fighter chicken are trained every day, fed twice a day, and are injected with steroïds.

He then explains that he knows a man on a neighboring island who owns "magic farm". He is the main supplier of meat for the province, and very rich. Rasta tells me he has a private army to protect his livestock. Also, that years ago that man went to Brazil to buy a fighter coq, and all the fighter coqs of the region are descandents of this Brazilian poultry.

He then tells me how to meet women in Cebu, and his trick to get 3-somes.

The surfers come back from their run, and the sun goes down. Since me Dam and Sam are leaving the next day, we all decide to put some music on and get a few drinks.

I go to bed at 1am. My taxi is at 4h30 the next morning.

Saturday 10 November 2012

Jour 4

Aujourd'hui Captain nous amène à un autre surf spot au beau milieu de la mer. J'essaye de surfer mais je suis si fatigué de la veille et lendemain de veille que je n'arrive pas à me rendre aux vagues.

Ensuite nous allons sur une île habitée pour manger du poisson, du poulet et des mangues que nous avons acheté au marché avant de partir. Délicieux.

4 chiens errants nous observent manger. Ils ne sont pas trop insistants. On leur donne nos restes. C'est alors que j'aperçoit un petit garçon qui nous observe tranquillement. Il est tout petit, il ne doit pas avoir plus que 5 ans. Le dos de sa tête est remplit de cicatrices.

Je lui donne ma noix de coco que je viens d'acheter. On lui donne un gros morceau de poisson qu'il prend rapidement et se sauve avec.

"Babal, that boy is an orphan?"
"Yes"
J'ai envi de pleurer.

Après le repas on visite une mini île alors que le soleil se couche derrière les nuages. Le ciel nous gâte. D'un rose manifique... Moi et Damien concluons que c'est le plus beau coin du monde.

Capitaine nous fait un feu avec des branches de palmier, sur la plage.

Quand il fait noir, on retourne sur notre île à nous. Je suis en train d'écrire ceci dans un hamac.

Je m'en vais boire une bière, à demain ;)

Jour 3 partie 3 / Jour 4

Cloud 9 est un "pier", mais aussi le nom de la vague, dans le top 10 meilleure vague de surf au monde.

Haute de plusieurs mètres, elle s'écrase dans quelques pieds d'eau seulement. Si vous ne faites pas attention, le plancher de coraux coupants vous laissera un beau souvenir.

Retour à Kermit pour une sieste.

Petit souper au "Boudha Surf", petite bière, et tout le mondr vont se coucher à 9h30.

Debout à 6am encore le lendemain.

Petite marche avec Damien sur le bord de l'eau avant le déjeuner.

Surf vers 10h, je suis trop fatiguéde la veille pour paddler... J'arrive à surfer une vague, jusqu'au bout, et retoune au bateau.

En après-midi je me suis offert une petite randonnée en moto. Ici la gasoline est vendue dans des bouteilles de coca-cola.

Je passe à travers la ville (4 blocs environs, 2 écoles, 1 église, 1 poste de police, et le "boulevard"), et découvre un peu la jungle. Les locaux dévisagent mes tattoos, les enfants me font des beaux hello. Un homme est 20 pieds dans un palmier et décroche des noix de cocos pour sa famille.

Le soir on va au boulevard, une largue rue de sable sur le bord de la mer, jonchée de petits magasins, restaurants, et karaokés. Quand je dis petit... C'est gros comme un cabanon!

On achète un poisson d'un marchand qui nous le prépare. Avec le riz et les bières, ça nous revient à 450 pesos à 4... Incroyable.

Le reste des gens de Kermit arrivent, on s'installe sur des tables de picnic dehors et on chante du karaoké en buvant.

Une ladyboy à l'autre table me fixe. Je suis incomfortable.

Après le karaoké on pars pour le Jungle Fever party. Très sympa comme party, dehors sous un toit tout en bois. Ils nous servent du rum et jus, c'est si bon...

Tout les blancs de la place y sont, et les petites filipinettes ont l'embarras du choix... Moi, la ladyboy essaye de venir me parler à quelques reprises.

Je décide de m'éloigner, je jase avec des locaux un peu, et retourne au Kermit.

Petite jasette en buvant une bière très tard, et dodo

Friday 9 November 2012

Jour 2 partie 2

"Start paddling man, follow me"

Babal et le groupe se dirigent vers les vagues. À ventre sur la planche, à patauger comme des forcenés (sauf pour les habitués). Après quelques minutes je suis hors de souffle, les épaules mortes. J'ai même pas franchit le 10eme du chemin. Et mon pénis est écrasé incomfortablement.

Après environ 15 minutes de paddling je rejoints Babal, qui me dit quand me préparer, et me pousse dans les vagues parfaitement.
"Paddle! Paddle!"

Petit truc pour débutants: essayez pas d'affronter les vagues pour retourner au spot, c'est impossible. Faut faire le tour, l'océan est plus fort que vous.

Après environs 45 minutes et 5 essais, je réussis à me lever et surfer la vague grande d'environs 5 pieds pour quelques mètres. Extrèmement fier, mais plus épuisé, je retourne au bateau relaxer.

Un filipino s'amuse à SE METTTE SUR LA TÊTE pendant qu'il surf la vague.

Environ 1 heure plus tard et tout le groupe est de retour au bercail pour le diner. Je me mange un Mahi-Mahi, poisson local délicieux.

Moi, Damien et son ami (Sam et non Jim ou John) se prennent des scooters 150cc et allons nous promener (désolé maman) sur les routes de sable.

Les rêgles sont simples: si vous dépassez quelqu'un, klaxonnez. Si vous croisez un enfant ou un chien, même chose. Je vous JURE que les cabots savent ce que ça veut dire! Si on vous klaxonne, rangez-vous à droite.

15 minutes à environ 40 km heures, à passer des vieilles autos japonaises pas plus grosses que des Smart, des bars, des auberges, des "magasins" (hutte avec une fenêtre ouverte où on y vend bières, eau, chips, gasoline) et on arrive à Cloud 9 Pier.

Jour 2 partie 1

Réveil à 4am, local time... Pas tout de suite.

2em réveil à 6am pile... Ok.

Je sors de ma chambre après avoir prit une photo de Damien qui a l'air de souffrir dans son sommeil. Le resto est littéralement à 2 mètres. Les 3 serveuses sont déjà là et m'accueillent avec un sourire.

Ici il y a une fontaine d'eau, tout le monde est chargé 20 pesos par jours pour y avoir accès. C'est mieux que des bouteilles, car ici le monde brûlent tout simplement leurs vidanges.

Je me remplis un verre et m'assis à une table qui deviendra mon coin habituel. Allume facebook, et continue d'organiser mon rendez-vous avec Anthony et sa blonde qui sont aussi aux Philippines.

Même si le service commence seulement à 7h00, à 6h30 on m'offre de commander. Omelette, fruits locaux (banane et mangue), et instant coffee.

Meilleurs oeufs que j'ai mangé, en passant. Je suppose que c'est à cause qu'ici il les poulets ne sont pas enfermés dans des cages, les becs brûlés pour y inserer un tube à gaver, bourrés d'hormones, les pattes qui cassent sous le poids, à la boucherie quelques semaines plus tard alors qu'ils sont toujours poussins (faites vos recherches, je ne ments pas).

Vers 7h le monde commencent à se lever. Ça parle de surf spots, de plans pour la journée, ça rigole.

Babal arrive vers 8h. C'est le prof de surf. Un filipino bronzé jusqu'à l'os, et tout aussi découpé. Les cheveux longs frisés et une attitude Bob Marley.

"Wanna teach me to ride today?"
"Yes, okay. We take the boat to beginner spot at 10 okay? I wax your board. You start with long board"
"I can't wait!"
"Hahahaha that's the spirit my friend!"

La syntaxe est pas parfaite, mais ils ont un accent pas très prononcé, et roulent légèrement leurs rrr.

Vers 10h, un groupe de 5 se forme. Nu-pieds on s'empare de nos planches, et on marche sur un petit chemin à travers des maisons jusqu'à la plage. Là, "Captain" nous attends. Un ami de Babal, tout aussi trappu et bronzé, mais plus tranquille.

Le bateau est une espèce de catamaran qu'ils ont construits eux-même. 2 bancs, un plafond de toile, un filet à la Waterworld, 2 moteurs. Captain dirige avec une branche attachée aux moteurs.

Belle petite ride d'environs 10 minutes. Babal et moi sommes à l'avant, à hurler nos poumons de joie. L'eau est turquoise, on aperçoit des chaines de montagnes verdantes aux limites de l'horizon...Jurassic Park, me dis-je. On se dirige vers une île au loin.

Arrivés près de l'île, Babal lance l'ancre, et on se jette dans une eau chaude comme une piscine de banlieue.

Thursday 8 November 2012

Jour 1: plus de détails

Le resort emploit beaucoup de locaux. Le matin, 3 jeunes filles très polies nous servent dans un anglais impeccable.

Le soir à la fête, 3 pti gars sont venus fêter avec nous. Ils s'amusaient avec un skateboard sans griptape. J'avais envi de leur montrer comment faire un ollie mais avec mes 180 livres je suis assuré de le décalisser.

Damien me raconte une histoire sur un des petits garçons, le plus tranquille. Il doit avoir environ 10 ans.

Ses parents l'ont abandonné quand il était petit, et il vivait dans sa hutte en bordure de la jungle, tout seul. Il lavait de la vaisselle dans un petit restaurant pour pouvoir manger les restes... Et ici, les gens ne laissent pas beaucoup de restes. Le propriétaire et sa femme Filipino l'ont plus ou moins adopté je pense, il est souvent ici.

Aussi, la femme se promène en moto avec son chien sur les genoux. Il s'assit sur elle et tient le volant ave ses pattes d'en avant!

Le soir, des gros crapauds bruns et des petits lézards se promènent proche des lumières pour manger les insectes.

Tout le monde trainent sur leur iPhone à l'auberge, et se couchent tôt, car les surf est très demandant... Mais vendredi il y a un party Jungle Fever, littéralement au milieu de la jungle... À 3 minutes de ma chambre à pieds... Ça devrait être intéressant.

Wednesday 7 November 2012

Jour 1 partie 2

As we sip on our rum Damien starts to give me details on the place. The owner is a 25 year young dude from switzerland, marine biologist, who decided to cut down on the traveling time to his favourite surf spot and just open a resort here.

As we're talking about him, he arrives. He's giggling as he walks.

"I bailed" he says, as he shows us his surf board. Some of his hair is stuck in the board.
"I feel drunk, hi!"
"You should put some ice on your head"
"Hahahaha ice yes! Good idea! Hhahhahaha!"

We go for a swim in the sea, which is a 2 minute walk from our "resort" (which consists of 2 houses with 4 rooms, an open terasse that serves as bar/restaurant/gathering spot, and the owner's house, still in construction).

Amidst homeless dogs and pet coqs, we walk to the beach. White sand with a different kind of texture, since its made from residue of chorrals. There are no waves.

The waves are a few hundred meters away, broken by a big chorral barrier that rises from the sea. You have to paddle all the way there with your surfboard. I feel nervous about my first try, tomorow.

The salty water makes my tattoos look as good as the day I got them.

Walking back to our room Damien explains that tonight there is a party, it's the owner's birthday, and so I should try to take a nap so I don't crash too early.

I happily oblige.

He comes and tries to wake me up several times so I don't oversleep.

I finally capitulate 4 hours into my nap, at 7 pm.

A lot of people are grouped in the terasse. Surfers, chiseled and cut like superheros, and suddenly I'm ashamed of my beer belly. Also, locals are chatting and laughing loudly.

Pasta is served, as well as fish, pork, and rice. And rum, beer.

I sit at the travelers table. There's Damien, my good friend from Montréal, who moved to Vancouver 2 years ago.

Also Jim, his friend from Vancouver who is here for a week, he is chinese (here when you don't remember someone's name you call them by their nationality or ethnicity).

There is also a german man, as built as a bodybuilder, but it's natural muscles from surfing 7 hours a day.

A couple of Austrians are here. The dude talks to me about the coq fight he saw. They boost them with steroids, he says. His girlfriend is alluring. Tall, lean blonde girl with a beautiful face and a body that would make women cry. She doesn't talk much but laughs at all of his jokes.

Then comes Hailey. Classic surfer chick from Australia. She's very friendly, and we talk about her homeland a bit... She says I could find work there after asia, which I am beginning to consider. All the guys here say she's the best surfer, and it embarasses her.

There's also Kevin, who everyone calls Bing. Long blond hair, laidback. He's from Boston. Everyone wants to talk sports with him.

A frenchman comes to sit with us. He mist be in his 40s. Traveling the world, surfing.

I don't know what it is about surfing, but it literally changes peoples' lives. I can't wait to try it, but I am a little worried what it might do to me.

It's somewhat the rainy season here. Big drops of rain come without notice, and leave as abruptly. People still go surf.

I capitulate at around 11, not my style at all, but the jetlag has the better of me.

Jour 1, partie 1

Je suis finalement arrivé à mon aéroport de destination, après x nombre d'heures de vol et d'attentes.

3 heures de sommeil dans le corps.

L'aéroport est simplement une maison avec une toilette et un hall pour les gens. Les valises sont déversées à terre.

Un taxi m'attend pour m'ammener à mon "resort": une petite camionette verte avec des fleurs roses.

Un australien m'offre une bière. On jase de ce qu'on fait là. Il a cassé avec sa blonde de 5 ans et décidé de partir en voyage avec son vrai amour, sa planche de surf.

La ride de van est... Indescriptible. Je n'ai jamais voyagé dans un pays "pauvre" avant. Je me pifre de paysage.

Des petits camions à 3 roues miniatures nous dépassent, ainsi que des motos et scooters, sans arrêts.

Des fois, des enfants sont au volant, ou sur le toit des camions.

Les maisons sont faites en bois et feuilles pour la plupart, à 3 murs. Des hommes bronzés comme le cuivre travaillent les champs avec leur boeuf.

Des enfants nous saluent. Leur anglais est impressionant.

Arrivé au Kermit Surf and Dive Resort. Des chants de coq m'accueillent, ainsi que mon ami Damien, évaché dans un hamac.

Il m'offre un triple rum n coke pour 40 pesos (1 dollard canadien) qui est moins cher que le simple. On suppose que le rum est moins cher que la boisson gazeuse hehhehe.

*détails et corrections à venir


Tuesday 6 November 2012

36 Views of Mount Fuji

I was watching Fight Club the other day, for the mazillionth time. There's a quote that stuck with me, like every time I watch it. This time it was "I say, never be complete".

It is a saying I have adopted recently, an explanation for my curiosity, an excuse for the fact that I never finish any projects.

I never want to say "there's nothing to do" ever again. There is always something new to learn, or something to improve.

Life is like water. It needs to flow to stay healthy, gracious, threatening.

Once it gains enough momentum and strenght, there is little force on earth that can stop it.

If it meets opposition, the constant push and grind will eventually shape its obstacle in its favour.

Once it stops moving, it becomes stagnant.

A spring turns into a pond. A pond turns ino a swamp. New life may breed from that swamp, but have you ever wanted to swim in one?

Once stagnant, you cannot drink from it anymore. It cannot nurish you.

My love for the ocean probably comes from those yearly family trips we would take, going to Cape May. The rhytmic, almost musical sound of waves breaking. It's endlessness.

The certainty of waves, that a new one will always come to break on the shore, has always been soothing to me.

Perhaps I will get a new tattoo here, representing what I love.

Can't wait to surf Cloud 9

C'est pas de ma faute!

Watching Indiana Jones crystal skull. Scene with atomic explosion. Japanese people all around me. Talk about awkward.

Dépaysagement: phase alpha initiée

Detroit airport. Looking for my gate to my connecting flight towards Tokyo.

Found it.

Neo-style whoa...

There must be 200 people here, and 90% of them are asian.

Sweet! (Also, d'uh)

Waiting to board, I scan the crowd. I don't get why people say asians all look the same. Their faces are full of character!

Overwhelming tablets and smartphones are being used.

Some insanely cute japanese kid is playing Jetpack Joyride.

Now, the tourists.

2 dudes that look like professional stoners are laughing it up.

The quintessential american is sitting next to me.
Faded blue cap of some college football team. Gray shirt, khaki shorts, old white Nike shoes. Freshly shaved. He's making deals on the phone - for realz.

Pretty sure I just spotted Tony Stark too.

Tokyo airport. Pretty awesome. What you expect of the japanese: uber clean, efficient, polite. There's smoking rooms, kids rooms, toy stores, a LOT o perfume being sold. Also, "day rooms" where you can shower and nap. Didn't have time to check it out though.

In the plane to Manila my seat neighbor is a 59-year young man named Soung. He sees my passeport and tells me I'm the first canadian he sees in 40 years.
Canadian demographic questions ensue.

Manila airport seems decades behind in contrast (but then again, so does any airport). A little bit chaotic. There's signs that tell people to form proper lines or risk bringing shame upon themselves. The staff and pretty much everyone is SUPER friendly, maybe because I'm white.

When I go to the toilets there's always 2 staff members that come in with me and hand me paper towels.

And then they murmur "tip tip?". To which I respectfully decline.

Monday 5 November 2012

L'élastique

Hier soir j'ai eu une dernière journée avec de bons amis, et j'ai fini par sortir de la ville vers les minuit.

Un sentiment intense s'est emparé de moi sur l'autoroute, comme si quelque chose de très fort me retenait.

J'ai déménagé 2 fois quand j'étais petit, et je ne me suis jamais vraiment attaché à la maison de Baie d'Urfé.

Montréal par contre, c'est chez moi.

Apres un bon moment j'ai pris une grande respiration et je me suis dit que maintenant, mon sac-à-dos est ma maison.

L'élastique tira un peu plus, et soudainement cassa. Et depuis ce temps, je vais de l'avant.

J'ai failli pleurer de joies quelques fois déjà. C'est un sentiment très intense, surtout que ça doit faite des années que j'ai versé une larme pour quelque raison.

Je me sens déchainé. High on life? Fuck yes.


PS: j'ai oublié mon Lonely Planet... Dun dun dunnnn